Les États-Unis ont signalé leur première épidémie de grippe aviaire chez les vaches. Un communiqué du ministère américain de l’Agriculture a indiqué lundi 25 mars que les autorités enquêtaient sur une maladie touchant principalement des vaches laitières plus âgées au Texas, au Kansas et au Nouveau-Mexique, qui provoque une diminution de la lactation, un faible appétit et d’autres symptômes.
“Depuis le lundi 25 mars, des échantillons cliniques non pasteurisés de lait de bovins malades prélevés dans deux fermes laitières du Kansas et une au Texas, ainsi qu’un écouvillon oropharyngé provenant d’une autre laiterie du Texas, se sont révélés positifs pour la grippe aviaire hautement pathogène ( HPAI)”, indique le communiqué.
Le communiqué ajoute que les agences fédérales et étatiques agissent rapidement pour effectuer des tests supplémentaires pour l’IAHP, ainsi que le séquençage du génome viral pour mieux comprendre la situation.
Est-il sécuritaire de consommer du lait ?
Le ministère de l’Agriculture a déclaré qu’il n’y avait aucune inquiétude quant à la sécurité de l’approvisionnement commercial en lait ou que cette circonstance posait un risque pour la santé des consommateurs.
“Les laiteries sont tenues d’envoyer uniquement du lait provenant d’animaux sains vers la transformation en vue de la consommation humaine ; le lait des animaux touchés est détourné ou détruit afin qu’il ne pénètre pas dans l’approvisionnement alimentaire. De plus, il a été continuellement prouvé que la pasteurisation inactive les bactéries et les virus, comme grippe, dans le lait. La pasteurisation est requise pour tout lait entrant dans le commerce interétatique”, ajoute le communiqué.
Le ministère a également déclaré que les agences fédérales travaillaient également avec des partenaires étatiques et industriels pour encourager les agriculteurs et les vétérinaires à signaler rapidement les maladies du bétail. Il a ajouté que les pertes de lait résultant à ce jour des bovins symptomatiques sont trop limitées pour avoir un impact majeur sur l’offre et qu’il ne devrait y avoir aucun impact sur le prix du lait ou d’autres produits laitiers.
(Avec la contribution des agences)