GUAYAQUIL, 28 mars — Les autorités équatoriennes s’efforçaient de réprimer mercredi une révolte dans les prisons de la ville portuaire de Guayaquil, dans le même établissement où l’un des chefs de gangs les plus redoutés du pays s’est évadé en janvier.
La « révolte interne » a été déclenchée par un groupe de détenus, a déclaré le service pénitentiaire du SNAI sur le réseau social X, ajoutant que les autorités avaient repris le contrôle de plus de 80 pour cent de la prison.
Des journalistes de l’AFP ont entendu des coups de feu provenant de la prison, qui fait partie d’un vaste complexe pénitentiaire du sud-ouest de Guayaquil, d’où s’est évadé le puissant chef du narco-bande Adolfo « Fito » Macias le 7 janvier. Macias est toujours en fuite.
Il était emprisonné depuis 2011 et purgeait une peine de 34 ans de prison pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.
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Son évasion a déclenché des mutineries dans les prisons du pays et des violences de gangs dans les rues.
Pour rétablir l’ordre, le président Daniel Noboa a imposé l’état d’urgence et déclaré le pays en « guerre » contre les gangs, déployant plus de 20 000 soldats.
Autrefois considéré comme un bastion de paix en Amérique latine, l’Équateur est plongé dans la crise après des années d’expansion des cartels transnationaux qui utilisent ses ports pour expédier de la drogue vers les États-Unis et l’Europe. -AFP
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