L’armée syrienne a déclaré vendredi 29 mars qu’Israël ainsi que certains groupes insurgés avaient lancé des frappes aériennes près de la ville d’Alep, dans le nord du pays, tuant et blessant plusieurs personnes et endommageant des structures militaires. L’armée n’a pas révélé le nombre exact de victimes. “L’agression a entraîné le martyre et les blessures d’un certain nombre de civils et de militaires et a causé des pertes matérielles aux biens publics et privés”, indique le communiqué.
Selon les médias officiels syriens, citant des sources militaires locales, les groupes insurgés syriens ont ciblé des civils à Alep et dans sa banlieue.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme, un observateur de guerre basé en Grande-Bretagne, a déclaré dans un communiqué que les frappes israéliennes ont touché des dépôts de missiles appartenant au groupe militant du Hezbollah libanais dans la banlieue sud d’Alep, à Jibreen, près de l’aéroport international d’Alep. Le groupe a affirmé que 36 soldats avaient été tués ou blessés lors des frappes.
De telles frappes aériennes en Syrie sont devenues monnaie courante au cours des trois ou quatre derniers mois, à la suite de la guerre en cours à Gaza. Le Hezbollah, groupe militant soutenu par l’Iran, maintient une présence importante en Syrie depuis qu’il a rejoint le conflit dans le pays aux côtés des forces gouvernementales.
Alep, autrefois centre commercial du pays, est aujourd’hui confrontée à de fréquentes attaques, conduisant souvent à la fermeture de son aéroport international.
Toutefois, les attaques de vendredi n’ont pas affecté l’aéroport.
(Avec la contribution des agences)